La jeune pianiste Mona Asuka est aussi unique et spéciale que les noms qu’elle porte. « Asuka » provient de la langue japonaise et signifie « le parfum du matin ». Le nom « Mona » veut dire plusieurs choses dans plusieurs langues : il signifie « espoir » en arabe, et « noble » en irlandais-gallois. « Mona Asuka a la tête froide d’une moderniste. Elle sait utiliser le sentiment juste comme une facette de l’interprétation au lieu de couvrir l’œuvre entière d’émotion dégoulinante » », écrivit la Süddeutsche Zeitung. Elle fit sa première prestation au Festival de Piano de la Ruhr en 2008, lorsqu’elle était encore adolescente. Au cours de 2020-2021, nous eûmes le plaisir de l’accueillir plusieurs fois dans notre podcast AnTasten : avec sa personnalité joyeuse et désinvolte, elle nous donna des aperçus de sa vie de pianiste et nous raconta sa deuxième passion : la pâtisserie. Son programme pour sa 13e apparition au Festival de Piano de la Ruhr comporte des choix intéressants : à part la Sonate en La bémol majeur de Beethoven et le Concerto Italien de Bach, Mona Asuka fait honneur au compositeur Max Reger. Avec les Variations Telemann de ce dernier, elle nous offre une approche ludique et enchanteresse de la musique pianistique de ce grand compositeur allemand.