Le trompettiste Till Brönner le présenta comme son « Piano Friend » au Festival de Piano de la Ruhr en 2014 ; Antonio Faraò revient maintenant au Festival, cette fois-ci en trio avec le bassiste Ameen Saleem et le batteur Bruce Ditmas. Pétillant d’énergie, le pianiste italien est l’une des étoiles de la scène internationale de jazz depuis plusieurs années. Car déjà en 1991 le Théâtre Ciak à Milan lui décerne la « Jazz Four Roses Competition Prize ». Puis, en 1998, il gagne le célèbre concours « Jazz Piano Martial Solal » organisé par la Ville de Paris tous les dix ans. Sa carrière internationale décolle rapidement après cette distinction : ainsi, entre-temps, il a joué avec des musiciens de la taille de Gary Bartz, Lee Konitz, Chico Freeman, Miroslav Vitous, John Abercrombie, Richard Galliano, Toots Thielemans, Jack Dejohnette, McCoy Tyner et Johnny Griffin. Rien moins que Herbie Hancock qui ne tarit pas d’éloges à son sujet : « Antonio est non seulement un excellent pianiste ; il est l’un des grands. »